Saint-Pardoux-la-Croisille fait partie du département de la Corrèze dans la région Limousin. La commune appartient au canton de La Roche-Canillac.

Les dernières informations publiées par l’INSEE au 18 janvier 2021 (recensement 2017) font état d’une population de 177 résidents permanents. Un peu plus de la moitié des habitations sont des résidences secondaires.

 

Sa superficie est de 1636ha, et elle se situe à une altitude variant entre 424m et 564m [1].  

Saint-Pardoux est situé à proximité du lac de retenue du barrage de la Valette construit sur le Doustre qui déroule en aval ses eaux souvent tumultueuses jusqu'à la Dordogne.

Parfois quand le vent porte, on peut entendre dans le silence de la nuit la course de la rivière dans la profonde vallée. 

Vue satellite du bourg de Saint-Pardoux [2]

Sources et Bibliographie

[1]     Site Internet de la communauté de communes du Doustre et du plateau des étangs

[2]     Montage photos d'après IGN Geoportail

[3]     Oratoire ("Oradour"): ce terme désigne un petit monument voué au culte d'un saint ou d'une sainte représenté par une statuette ou parfois par une simple plaque à son image ou une croix.

[4]    A l’époque féodale le four à pain, à l’usage de tous, appartient au seigneur à qui un droit doit être payé que l’on nommait banalité. Le seigneur pouvait contraindre tous ceux qui habitaient sur ses terres d’utiliser le four banal de telle sorte qu’il puisse recevoir sa redevance. La banalité s’appliquait aussi aux moulins.

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Le village dans son écrin de verdure

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Centre du bourg

Vue partielle du bourg-haut

 
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L'église romane et le presbytère

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Le village est entouré de magnifiques bois et forêts qui par la beauté de leurs arbres séculaires, la diversité de leur flore, le charme de leurs frondaisons, attirent et séduisent tous ceux qui les découvrent pour la première fois.

La symphonie des couleurs de l'automne à travers les bois et les forêts est un ravissement pour les yeux. Parfois cette beauté s'estompe enveloppée par les brumes annonciatrices du proche hiver.

 

Au printemps la pourpre des bruyères, l'or des genêts et le vert des fougères se disputent la nature pour imposer leur teinte, et guident le promeneur en quête de beauté.

Le petit patrimoine de notre commune, dispersé sur le territoire de ses nombreux villages, regroupe les fours à pain, les moulins, les croix, les puits, les fontaines, les séchoirs à châtaignes et les lavoirs. Ils contribuaient jadis à tisser le lien social entre les habitants de la communauté villageoise.

Il subsiste dans plusieurs villages de la commune d’anciens fours à pain témoins d’une tradition passée où la fabrique du pain tenait un rôle essentiel dans la vie de chacun.

S'il a vraisemblablement existé à l'époque féodale des fours banaux [4] sur notre commune, ils ont tous disparu.

On distingue les petits fours intégrés à l'habitation dans les murs épais du "cantou" et d'autres plus imposants accolés au mur pignon ou complètement séparés du logis. Lorsqu'il est dissocié, il s'agit d'un bâtiment le plus souvent de forme rectangulaire comprenant le "fournil", pièce de travail mais aussi de veillée ou d'épluchage des châtaignes, et le "cul de four" parfois en forme d'abside. Certains disposent d'un petit comble accessible par une échelle extérieure et servant à entreposer les fagots (maison Farges). 

 

L'un des deux anciens lavoirs et le vieux four à pain dans le fond

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Ancien séchoir à châtaignes: bourg haut

Ces bois semblent vouloir étreindre les bâtisses du village pour la plupart construites en solides pierres de granit et couvertes de toits de lauzes ou d'ardoises.
Elles affichent toujours leur visage d'autrefois, et bien souvent leur date de construction est gravée sur la pierre du linteau de la porte d'entrée. La plupart des constructions datent de la fin du XVIIIe siècle et surtout du XIXe siècle. 
 
Sur la place centrale trône une charmante église romane datant probablement du Xe siècle. Jadis elle était entourée du cimetière qui fut transféré à l’extérieur du village il y a environ 70 ans. L’oratoire (”oradour”) [3] a disparu et seule en subsiste une grande croix de Malte en pierre. Près de l’église le presbytère a été restauré en logements et le monument aux morts porte le nom des soldats de la commune disparus lors des deux grandes guerres.
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Toît de lauzes et sa lucarne

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Monument aux morts: années 1930

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Four en abside: La Valette

La fête du pain à Nougein - Photo Claude Béchu

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Voute intérieure du four en briques pleines: le Pech bourg haut

Témoin de notre histoire locale, placées ici et là en signe de dévotion et de protection, de nombreuses croix jalonnent les territoires de la commune. Elles sont tantôt en granit, en fer, parfois en bois et plus ou moins ouvragées. Elles se situent près des églises, dans les cimetières mais aussi sur les places de village, les fontaines, et à la croisée des chemins leur conférant un caractère sacré. Elles pouvaient aussi servir plus prosaïquement d'indicateur de direction ou de délimitation d'un terrain. 

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Croix pattée: bourg haut

Croix latine: Theillet

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Ancien séchoir à châtaignes: Le Mas Bichier

Les puits sont de plusieurs types, celui maçonné circulaire ou rectangulaire en pierre ou moellons, et le puits à margelle ouverte souvent usée par le temps et qui permettait de poser les seaux. Les puits sont le plus souvent abrités d’un toit d’ardoise ou de lauzes. Le système de puisage utilise un treuil à manivelle ou un treuil comprenant des chevilles en bois perpendiculaires au tambour. Avec la création du réseau d'eau potable, dans les années 1970, les puits ont progressivement cessé d'être utilisés.

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Puits au bourg

Puits à La Valette

Puits à Theillet

Les lavoirs étaient également un lieu de sociabilité où se réunissaient les lavandières du village. Témoins d’une époque révolue, les lavoirs rappellent le dur labeur de nos aïeules.

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Mur vestige du second lavoir

Le séchoir à châtaignes (appelé aussi clédier ou "séchadour") parfois isolé ou proche d'une habitation était une petite construction rectangulaire avec un étage où les châtaignes étaient étalées sur un plancher à claire-voie au-dessus d'un feu entretenu en partie basse avec du bois vert et des vielles souches brulant avec peu de flammes et beaucoup de fumée.

La couche de châtaignes d'environ 20 cm d'épaisseur était remuée tous les jours. Une "clédade" (séchage d'une couche de châtaignes) durait environ une dizaine de jours. Elles étaient ensuite débarrassées de leur peau puis étaient conservées à l'abri de l'humidité avant d'être consommées sous  différentes formes. Elles nourrissaient aussi les porcs.

Le séchoir pouvait être parfois associé au four à pain. Il était disposé au-dessus du four sur un lattis percé de trous, les châtaignes bénéficiant alors de la chaleur du four. La culture du châtaignier qui apparut au XVIe siècle en Limousin s’accroitra jusqu’au milieu du XVIIIe siècle. Turgot n'écrivait-il pas au XVIIe siècle: "Les châtaigniers nourrissent le paysan limousin quatre mois de l'année".

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L'église avec ”l'oradour” et le mur du cimetière avant...

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